Pour cette 23e rencontre entre la France et le Portugal, les entraîneurs et les joueurs n’auront pas la même pression sur les épaules le 11 octobre au Stade de France.
Un palmarès en faveur de la France
Depuis 1926, date du premier match amical entre l’équipe de France et son homologue lusitanienne, les Bleus se sont imposés 16 fois, ont concédé le match nul à une seule occasion, et ne se sont inclinés que 5 fois, des statistiques qui devraient rassurer les joueurs de Didier Dechamps. La dernière rencontre remonte à juillet 2006, en demi-finale de la Coupe du Monde qui se jouait alors en Allemagne, et l’équipe entraînée par son capitaine Zinédine Zidane avait gagné 1 à 0. Ne doutons pas que les Portugais rêvent de revanche.
Une équipe portugaise en plein doute
Après une triste Coupe du Monde 2014, au cours de laquelle la sélection portugaise s’est éclipsée dès la phase de poule, terminant à la 3e place du groupe G derrière l’Allemagne et les Etats-Unis, les Lusitaniens ont également mal entamé les éliminatoires de l’Euro 2016, en perdant leur premier match face à l’Albanie 1-0 à domicile. Avant leur prochain match du groupe I, le 14 octobre 2014 contre le Danemark, les Portugais vont vouloir se rassurer en essayant d’accrocher les Bleus, qui eux restent sur un nul 1 -1 contre la Serbie, futur adversaire des Portugais dans le cadre des éliminatoires.
Quelles compositions d’équipe
A une douzaine de jours du coup d’envoi de ce match, aucune indiscrétion n’a filtré quant à la composition des deux équipes. Didier Deschamps redonnera-t-il sa chance aux remplaçants du Brésil, encadrés par les indispensables Paul Pogba, Hugo Lloris ou Raphaël Varane ? Reverrons-nous à la pointe de l’attaque Loïc Rémy, qui avait gêné par sa vitesse la défense serbe, ou Rémy Cabella ?
Côté portugais, le nouveau sélectionneur, Fernando Santos, pour son premier match, se placera-t-il dans la lignée de son prédécesseur Paulo Bento ? L’ancien entraîneur de Porto, du Sporting et de Benfica, qui a participé à la dernière Coupe du Monde en tant que sélectionneur de l’équipe de la Grèce, pourra compter sur le retour de son attaquant vedette, Cristiano Ronaldo, dont l’absence s’était fait cruellement ressentir contre l’Albanie.