Les 10 stades retenus
Voici la liste des 10 stades finalement choisis pour accueillir toutes les rencontres de l’Euro 2016.
Stade de France
Saint Denis
81 000 places
Ouvert depuis 1998
7 matchs :
- 4 matchs de poule
- 1 huitième de finale
- 1 quart de final
- La finale
Stade Vélodrome
Marseille
67 000 places
Modernisé en 2014
6 matchs :
- 4 matchs de poule
- 1 quart de final
- 1 demi-finale
Stade des Lumières
Lyon
59 000 places
Ouverture en janvier 2016
6 matchs :
- 4 matchs de poule
- 1 huitième de final
- 1 demi-finale
Stade Pierre-Mauroy
Lille
50 000 places
Ouvert en août 2012
6 matchs :
- 4 matchs de poule
- 1 huitième de final
- 1 quart de final
Parc des Princes
Paris
50 000 places
Modernisé en 2015
5 matchs :
- 4 matchs de poule
- 1 huitième de final
Geoffroy Guichard
St Etienne
42 000 places
Modernisé en 2014
4 matchs :
- 3 matchs de poule
- 1 huitième de final
Stade Bollaert
Lens
38 000 places
Modernisé en 2015
4 matchs :
- 3 matchs de poule
- 1 huitième de final
Allianz Riviera
Nice
35 000 places
Ouvert en septembre 2013
4 matchs :
- 3 matchs de poule
- 1 huitième de final
Nouveau stade
Bordeaux
42 000 places
Ouvert en mai 2015
4 matchs :
- 3 matchs de poule
- 1 quart de final
Des choix différents par rapport à la Coupe du Monde 1998
Souvenez-vous, en 1998, la France avait mis à la disposition des équipes disputant le Mondial 10 enceintes : le flambant neuf Stade de France – dont le nom avait fait polémique (SDF !) – ainsi que le Parc des Princes, le stade Félix-Bollaert de Lens, la Beaujoire à Nantes, Gerland à Lyon, le Vélodrome à Marseille, la Mosson à Montpellier, le Stadium à Toulouse, le Chaudron (Geoffroy-Guichard) à Saint-Etienne et le parc Lescure à Bordeaux faisait partir de la fête.
Pour l’Euro 2016, quelques changements sont intervenus. Si les deux stades parisiens demeurent incontournables, le Nord où figurent Lens, mais également Lille, est mieux représenté. Si le Sud perd Montpellier, Nice fait son apparition aux côtés de Marseille, dont le nouveau Stade Vélodrome est déjà opérationnel, et Toulouse. Bordeaux reste le seul représentant de la façade atlantique, tandis que Lyon et Saint-Etienne pourront toujours rivaliser !
Des candidatures écartées
Parmi les stades pressentis figuraient Nancy, Strasbourg, Rennes et Metz : pourquoi n’ont-ils pas été retenus ?
Pour Strasbourg, la rétrogradation en National à la fin de la saison 2010 sonnait le glas des ambitions de la ville d’accueillir l’Euro 2016 ; en effet, la municipalité renonçait à entreprendre les travaux nécessaires pour mettre aux normes UEFA le stade de la Meinau.
La Communauté Urbaine du Grand Nancy, dès le 2 décembre 2011, annonçait sa décision de ne plus accueillir l’Euro, faute d’avoir pu réunir les financements nécessaires à l’agrandissement et à la rénovation du stade Marcel-Picot : les 28 millions d’euros, apportés par les pouvoirs publics, n’ont pas convaincu les investisseurs privés de fournir la somme nécessaire pour atteindre les 82 millions de budget.
Metz croyait pouvoir profiter de la désaffection des deux grands clubs de l’est de la France : la ville Lorraine a donc fait acte de candidature mais, là encore, la municipalité est contrainte de retirer son offre en raison de difficultés financières : le FC Metz, la commune et le Conseil Général de Lorraine n’arrivant pas à boucler leur budget.
Quant à Rennes, des raisons pécuniaires ont une nouvelle fois poussé les élus locaux à renoncer au prestige d’être une ville hôte de la compétition de 2016.